Avec Nicole, c’est un bout de la mémoire de l’ARCHE qui s’en est allé, elle, présente et investie dans l’histoire de notre commune depuis près de 40 ans.
Institutrice à l’école Paul Bert (où notamment elle lance la première « classe verte » en 1978) ensuite directrice de l’école Ferdinand Buisson, elle s’est très rapidement intéressée à l’histoire de notre ville. D’abord membre du Gehsac (Groupe d’Études Humaines et Sociales d’Action Communale), elle rejoint très vite l’ARCHE à sa création en 1984, sous la houlette de Marcel Houlier.
Très fidèle à notre association, elle participe très largement à l’ensemble de travaux mis en œuvre lors de ces premières années de celle-ci : expositions, Arch’Echos, publications (elle aide notamment Pierre Lescot dans la relecture de ses ouvrages).
Quelques années plus tard lors de mes premières participations, je me souviens de Nicole, organisant et réutilisant des méthodes qui ont fait leurs preuves dans son métier, mettant en page nos panneaux d’exposition selon nos méthodes de cette époque : grande feuille de papier, textes dactylographiés, reproductions photos de document, ciseaux, tubes de colle !,… Elle a ainsi contribué à nombre de nos expositions avant l’« ère informatique ». Ces expositions, elle en a d’ailleurs gardé une trace à travers un « Livre d’or » qu’elle avait pris l’initiative de concevoir pour elle et qu’elle a eu la gentillesse de donner à l’ARCHE il y a quelques années.
Exploitant de manière approfondie le fruit de ses recherches menées pour notre exposition 2003 sur le ru de Marivel, elle a produit un livret éponyme qui reste encore aujourd’hui une référence tant à l’ARCHE qu’à l’extérieur : combien de fois depuis plus de 15 années, ce livret nous-t-il été commandé par des professionnels (entreprises de travaux géologiques, promoteurs immobiliers, …) pour en connaître plus sur cet élément oublié de notre paysage ?
Elle aida également notre ami Bernard Cloix à convertir son exposition mémoire sur « Le Doisu … mon village » en un livret souvenir de ce quartier totalement transformé par la rénovation des années 60/70.
À partir de 2008, elle a très largement contribué, avec l’aide de sa sœur Huguette Faure, à la rédaction de la nouvelle série d’Arch’Echos « mono-thème » : du centenaire de la mairie aux colonies de vacances de Chaville, plus d’une dizaine de numéros de notre revue lui doivent beaucoup.
Bien qu’éloignée déjà depuis quelques années de nos activités du fait de la maladie, elle laisse un souvenir très respecté de la part de ceux qui l’ont connue.
Merci Nicole pour tout ce que tu as apporté à notre association et à la mémoire de Chaville !
Michel Josserand