Les origines de la numérotation métrique de l’avenue Roger Salengro.

Observation d’ordre général :

La numérotation des immeubles est un système permettant d’assigner un nombre unique à chaque bâtiment d’une voie urbaine (rue, avenue…) ou d’un quartier afin de faciliter sa localisation.
De façon générale, la numérotation des rues relève des pouvoirs de police du Maire, il n’existe pas de réglementation nationale relative à la manière dont les rues doivent être numérotées.

Historique
L’avenue Roger Salengro ayant fait l’objet d’aménagements urbanistiques importants au début des années 70, la numérotation le long de cette avenue était marquée par une notable incohérence.
C’est ainsi que l’école maternelle des capucines était située au 97 avenue Roger Salengro, alors que les Créneaux, dont elle était séparée par un terrain non construit, (emplacement du futur Atrium) portaient les numéros 67 à 69.
Il devenait donc urgent de corriger cette incohérence d’autant que la DDE des Hauts de Seine avait mis la municipalité en demeure de procéder à une numérotation correcte.

La municipalité de l’époque, lors de la séance de la commission des Travaux du 21 mars 1974, étudia le principe d ‘un nouveau système nouveau système dit « de numérotation métrique » souvent utilisé dans les pays à urbanisation moderne que sont les USA ou le Brésil : les numéros des immeubles représentent la distance, généralement en mètres, les séparant du début de la voie. Dans le cas de l’avenue Roger Salengro, cette numérotation consisterait à maintenir les numéros pairs et impairs pour l’un et l’autre coté de la rue, le
numéro choisi pour chaque immeuble correspondant à la longueur métrique mesurée depuis le début de l’avenue (en partant de Sèvres).

Certes, ce système avait l’inconvénient dans les voies d’une grande longueur, telle que l’avenue Roger Salengro, d’aboutir à des numéros très élevés, de faire des sauts dans la numérotation, et bien sûr de heurter la population Chavilloise dans ses habitudes, mais il représentait plusieurs avantages essentiels, largement détaillés dans le dossier annexé à la délibération proposée au conseil municipal du 9 avril 1974.

Stabilité et fiabilité dans la durée car la nécessité de renuméroter tous les immeubles en cas d’insertion d’une nouvelle construction entre les immeubles existant ou de rajout de bis, ter,quater …etc au numéro précédent se trouve supprimée.
– L’action des services de la poste, des services de sécurité et de voirie, des services médicaux, d’ambulance et de taxi se trouvait facilitée.

Ce principe fut donc adopté par 18 voix pour, 2 contre et 2 abstentions, sous réserve d’une information préalable des Chavillois, (particuliers, entreprises et commerces).

De nombreux bâtiments portent encore en 2022, les deux numéros, on peut citer par exemple : un immeuble bien connu avec trois escaliers qui porte les numéros 206/1810 et 208 1838 puis 210 1846 et autres exemples, 212/1870, 223/2129 A vos recherches…                                                                             Pierre Levi-Topal

 

tableau de correspondance